Les affinités artistiques d'Annie Sène
Dans une entrevue avec Patricia Turnier du Magazine Mégadiversité Annie Sène dévoile les artistes peintres pour qui elle a une affinité.
AS : «Les peintres passionnés et délicats tels que le Français Jean-Honoré Fragonard – La liseuse qui dégage une grâce. Je l’ai d’ailleurs reproduite et offerte à ma mère. Paul Gauguin – Vahine no te Vi me plaît ainsi que l’autoportrait de Van-Gogh Vincent. Il y a évidemment le fameux Léonard de Vinci plus particulièrement -- Sainte-Anne et La Joconde que je peux nommer.
J’apprécie beaucoup les œuvres de Frida Kahlo notamment son autoportrait. Je suis fascinée par la résilience de cette femme. Elle avait des problèmes sérieux de santé qui étaient chroniques. Malgré cela, elle avait une grande force pour peindre. Je n’ai jamais saisi comment elle puisait cette énergie. J’aime les couleurs vives qu’elle utilisait. Il est vraiment impressionnant qu’elle ait réussi son autoportrait. La peintre française Bangor m’inspire également. Ses peintures de la ville de Coutances suite aux combats de 1944 représentent un précieux témoignage pour les historiens.
J’affectionne beaucoup le peintre français Paul Gauguin qui s’est retrouvé en Polynésie. J’aime ses œuvres qui ont été inspirées par la culture de Tahiti. Il offre de belles représentations des femmes tahitiennes. Les couleurs utilisées dans ses toiles sont expressives. J’ai une prédilection pour Mawa Sène du Sénégal qui utilise le cubisme. Il ne faut pas oublier que l’art africain a sauvé l’art occidental.»
Récemment lors d’un entretien avec le grand collectionneur d’art et antiquités montréalais Carlos Castanheira faisait remarquer que l’œuvre d’Annie Sène lui rappelait le style de Cézanne en référence avec « sa représentation libre de la nature où elle crée des formes vivantes qui sont presque des abstractions en couleur.
Le Professeur Norman Cornett abonde dans le même sens en trouvant que son œuvre est apparentée à celle de Cézanne remplie d’une lumière provençale et une insouciance pour le détail au profit de l’âme et l’émotion évoquée par le sujet, surtout en référence avec l’église de l’île de Terceira. Le Professeur Cornett voit aussi un lien entre l’œuvre d’Annie Sène et celle de William Blake à cause des sous-courants mystiques et l’esprit d’activisme.
AS : «Les peintres passionnés et délicats tels que le Français Jean-Honoré Fragonard – La liseuse qui dégage une grâce. Je l’ai d’ailleurs reproduite et offerte à ma mère. Paul Gauguin – Vahine no te Vi me plaît ainsi que l’autoportrait de Van-Gogh Vincent. Il y a évidemment le fameux Léonard de Vinci plus particulièrement -- Sainte-Anne et La Joconde que je peux nommer.
J’apprécie beaucoup les œuvres de Frida Kahlo notamment son autoportrait. Je suis fascinée par la résilience de cette femme. Elle avait des problèmes sérieux de santé qui étaient chroniques. Malgré cela, elle avait une grande force pour peindre. Je n’ai jamais saisi comment elle puisait cette énergie. J’aime les couleurs vives qu’elle utilisait. Il est vraiment impressionnant qu’elle ait réussi son autoportrait. La peintre française Bangor m’inspire également. Ses peintures de la ville de Coutances suite aux combats de 1944 représentent un précieux témoignage pour les historiens.
J’affectionne beaucoup le peintre français Paul Gauguin qui s’est retrouvé en Polynésie. J’aime ses œuvres qui ont été inspirées par la culture de Tahiti. Il offre de belles représentations des femmes tahitiennes. Les couleurs utilisées dans ses toiles sont expressives. J’ai une prédilection pour Mawa Sène du Sénégal qui utilise le cubisme. Il ne faut pas oublier que l’art africain a sauvé l’art occidental.»
Récemment lors d’un entretien avec le grand collectionneur d’art et antiquités montréalais Carlos Castanheira faisait remarquer que l’œuvre d’Annie Sène lui rappelait le style de Cézanne en référence avec « sa représentation libre de la nature où elle crée des formes vivantes qui sont presque des abstractions en couleur.
Le Professeur Norman Cornett abonde dans le même sens en trouvant que son œuvre est apparentée à celle de Cézanne remplie d’une lumière provençale et une insouciance pour le détail au profit de l’âme et l’émotion évoquée par le sujet, surtout en référence avec l’église de l’île de Terceira. Le Professeur Cornett voit aussi un lien entre l’œuvre d’Annie Sène et celle de William Blake à cause des sous-courants mystiques et l’esprit d’activisme.